Quand l’école est finie, comment se passe la recherche d’emploi pour les jeunes diplômés ? Une enquête a été menée par le Céreq auprès de 25 000 jeunes, trois ans après la fin de leurs études de 2007. Un bilan partagé car plus de la moitié d’entre eux ont connu une période de chômage, avec des conséquences importantes pour la suite de leurs parcours de vie, et ce, à cause de la crise. L’enquête offre un point de vue intéressant sur la façon dont les nouvelles générations entrent sur le marché du travail.
Faute de trouver des offres d’emploi pertinentes, c’est l’emploi précaire qui gagne du terrain. Ces emplois instables sont devenus la norme lorsque l’on démarre sur le marché du travail avec comme donnée chiffrée 16% pour les missions d’intérim, 12% pour les contrats aidés et seulement 37% pour les CDD… On constate donc que les 2/3 des premières embauches se font par contrats précaires. Le CDI devient une dorée bien rare !
Environ 80% des jeunes dégottent un premier emploi en moins de 6 mois et seulement 30% d’entre eux sont embauchés en CDI. Parmi ces 80%, 56% ont réussi à mettre un pied en entreprise, pour une expérience courte d’une durée de 3 mois. En revanche, tous les secteurs ne sont pas touchés par la crise économique.
Il est possible de trouver des offres d’emploi dans le domaine de l’énergie – un secteur particulièrement porteur, ainsi que dans l’aéronautique et l’industrie alimentaire.
D’autres statistiques surprenantes: trois ans après la fin de leurs études, un tiers des jeunes femmes et la moitié des hommes habitent toujours chez leurs parents du au contexte économique. Maintenant, ils préfèrent commencer à travailler pour ensuite quitter le domicile familial et non le contraire. La peur de se retrouver sans emploi est omniprésente.
Malgré cette période d’incertitude, il est conseillé de continuer à postuler, et à améliorer son CV en ajoutant les compétences acquises lors de stages !
Bonjour,
Comme vous le dite, le CDI est une denrée bien rare, on pourra bientôt dire en voie de disparition. Il aurait été intéressant d’avoir plus de précisions sur cette étude en sachant quels sont les chiffres par « type d’études » faites, il doit surement y avoir des disciplines plus touchées que d’autres par ces difficultés.
C’est clair que c’est pas forcément la meilleure période.
Il faut arriver à se différencier pour créer l’envie au recruteur à nous recruter nous plutôt qu’un autre…
De nos jour j’ai l’impression que plus t’as de diplômes et moins t’as de chance d’avoir rapidement un travail. Moi aussi j’ai fait des études supérieures, j’ai aussi galéré à trouver du travail dans ma branche, d’ailleurs ce que je fais aujourd’hui n’a rien à voir avec mes études, parfois je pense que j’aurais du plutôt faire une formation professionnelle et un apprentissage pour être sur d’avoir un job tout de suite.
Pas facile de trouver un emploi, surtout à la campagne, qui se désertifie de jour en jour, pour ma part j’ai de la chance d’avoir une activité en télétravail, mais je comprends bien que cela n’est pas possible pour tous les corps de métiers…
Les entreprises cherchent dorénavant des personnes qui peuvent tout faire, du café à la direction en passant par le webmastering, il faut vraiment être polyvalent si on veux tirer son épingle du jeu, les emplois ou on ne faisait qu’une seule et unique tache n’existent presque plus, à part peut être dans certains secteurs de la fonction publique qui sont restés figés dans l’espace temps.
Ce que je trouve absurde, c’est que, comme dit ameublement, on nous demande de savoir tout faire pour exercer un métier. Mais aussi que, dans certaines offres, on nous demande d’avoir un certain nombre d’années d’expérience… Alors quand on sort des études, c’est pas évident, comment on fait pour acquérir de l’expérience si on en a jamais eu? Après il y a les stages qui sont la pour ça, mais ça ne suffit pas toujours malheureusement…
Bonjour,
Quel article passionnant !
C’est vrai que le marché du travail est saturé.
Quel gâchis pour ces talents promoteurs qui ne trouvent pas d’emploi qui vont avec leurs qualifications/diplômes.
Il existe un réel paradoxe entre l’offre d’emploi publiée et la demande qui est souvent exigeante (années d’expérience impérative).
Alors, comme vous le dites très bien, à moins d’accumuler des stages, il est souvent impossible de remplir tous les critères pour décrocher le précieux sésame, à savoir un CD…I !
A moins d’être polyvalent, d’avoir une capacité d’adaptation forte ou carrément offrir ses services en ayant un statut d’auto-entrepreneur, c’est un vrai casse-tête chinois de s’y retrouver !
Il serait intéressant d’avoir des informations sur ce « nouveau » statut, avec ses avantages et ses inconvénients.
Selon les écoles et les diplômes que l’on vise, certaines grandes écoles ont dans leurs programmes une partie (TRE) technique de recherche d’emploi. Par expérience je m’aperçois que trop d’étudiants ne sont pas formés à la recherche d’emploi. C’est dommage, car aujourd’hui sur un marché de l’emploi tendu il est impératif de savoir s’organiser dans sa recherche d’emploi.
Pour répondre à votre article, j’ai une entreprise de serrurerie et plomberie, j’engage 10 – 30 jeunes / Ans dans mon entreprise tous sortent d’un bep ou ont appris sur le tas et je peux vous dire que dans les métiers manuel les jeunes ont de l’avenir et du travail ! Ils sont payés entre 1800 et 5000 € net/ mois, donc il faut faire attention au secteur dans lesquelles les jeunes font les études.
Je suis d’accord avec toi Stéphane. Les entreprises embauchent beaucoup moins les jeunes diplômés avec un gros bagage, à part dans des secteurs bien précis, car ils coûtent chers.
@Stéphane –
Je suis d’accord avec toi dvd film . Les entreprises embauchent beaucoup moins les jeunes diplômés avec un gros bagage, à part dans des secteurs bien précis, car ils coûtent chers.